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On le savait déjà, le noir et le doré, c’est classe. D’abord, c’est de saison et ça s’adapte parfaitement au décor de Noël. Les fêtes, le champagne, le foie gras, tout ça tout ça. Et aussi, c’est chic, élégant, subtil. Les deux couleurs s’accordent parfaitement, et même toute l’année !

Côté déco, j’ai opté pour un petit coussin coup de cœur de Bed and Philosophy, dont le nom « charbon » m’inspirait ! C’est vrai, le charbon c’est vintage et chaleureux, ça sert quand même à faire du feu. Lumineux de par sa couleur dorée, ce mot devient magique : il est positionné là, en bas, entre parenthèses, avec des lettres de tailles différentes. Un peu comme à l’imprimerie. Nous, on aime ça la police vintage comme ça…

Évidemment que l’on a déjà douze coussins sur notre canapé. Évidemment que l’on a déjà plusieurs tailles, plusieurs couleurs. Mais un comme ça, on n’a pas ! De composition lin 100%, il en existe tout plein d’autres. La collection donne envie, sûrement pour le caractère naturel, pur, simple, apaisant et léger de la matière et des styles. On a comme envie de s’envoler et de s’évader… Bref, ça nous donne des ailes et une bonne excuse pour changer notre salon en fonction des saisons ! (voir photo des coussins Bed and Philosophy à la fin de l’article)

Côté mode, je me suis rendue chez Des Petits Hauts, où l’univers m’envoûte à chaque fois que je rentre dans la boutique. En fait, rien que la vitrine me fait vibrer ! Un peu comme une attraction scintillante inévitable, fatale. La loi de l’attraction… Non seulement c’est très girly (pour la déco, il y a même des chats en carton avec des yeux en paillettes) mais en plus côté vêtements tout est très bien coupé. Les couleurs donnent envie : bleu pastel, rose nude, jaune vintage, tilleul, miel, bref c’est une appellation bien spéciale qui donne encore plus envie d’acheter. Nous, on est des bonnes consommatrices alors le marketing jusqu’au bout du nom, on adore ça. En plus, il y a beaucoup de petites choses qui brillent : dans le textile parfois, mais aussi sur les boutons ou sur les accessoires. Et comme on n’a pas assez de bracelets, de broches et de colliers, alors ça tombe bien. Bref, c’est obligé, on craque, et même pour les basics. D’abord, parce que les coupes nous vont à merveille (c’est dingue, à chaque essayage on se dit « c’est fou ce que ça me va bien »). D’ailleurs, j’ai mené mon enquête : la styliste se mettrait à chaque création à la place des femmes pour proposer des vêtements parfaitement ajustés. Ensuite, parce que même un gilet noir basic a le détail qui fait toute la différence (et non, les dix-neuf autres gilets de mon armoire n’ont pas la petite étoile cousue là, en bas à gauche).

Si la qualité est bonne, les prix sont quand même parfois excessifs. Mais bon, comme on aime les étincelles, on investit quand même ! Les créations sont originales et les matières très agréables. Alors, on achète parce que nous, on marche au ressenti.

On se dit que si on ne le prend pas tout de suite, tout sera plus fade après… J’ai testé pour vous la tunique Futé noire : coup de cœur, la coupe est parfaite et les petits carrés dorés illuminent le visage (si, si chéri, je te promets c’est révolutionnaire, même plus besoin de maquillage, c’est fou ça). Surtout, la finition est parfaite. On hésite… Mais là, on se retourne dans le miroir et on voit dans le dos de la tunique l’élément déclencheur de notre achat : le nœud doré ! Plus de doute, on la veut ! Un pas de franchi, on accepte le fait que l’on va repartir avec et qu’elle fera un trou dans notre compte en banque. Mais bon quand même, ça vaut le coup, on se rassure, il y a le nœud dans le dos…

Le pire arrive quand la vendeuse apporte le gilet Dembo noir avec ses boutons dorés et pailletés, pour aller avec la tunique. Jeu de matières, jeu de longueurs : l’assortiment est parfait, alors évidemment, on craque. Si on prend la tunique, autant prendre le gilet avec (et carrément doubler notre budget, au point où on en est…). Et puis, « ça finit votre tenue » comme elles disent. Quand on rentrera à la maison, notre Jules nous dira « encore un gilet noir ? ». Bien sûr on aura bien préparé notre réponse tout au long du trajet : « oui, mais celui là a 60% de Kid Mohair, il est bien plus chaud que les dix-neuf autres ».

Avec tout ça, j’ai fait faire sur mesure une pochette téléphone en cuir avec une tirette à pois dorés à l’Atelier Saint Loup, mon endroit coup de cœur 2014. Le cuir (Nubuck pour cet article) et la finition sont parfaites, mais cet atelier mérite un article complet que je mettrai en ligne très prochainement, promis ! En tous cas, cette enveloppe téléphone est très chic et indispensable à mon sac à main : je ne me lasse pas de la sortir. Bon d’accord, même sans ça on regarde notre téléphone environ trente fois par jour mais quand même, elle est trop jolie et classe. Elle reflète l’élégance à la française et la magie des matières, mais chut, je vous en dirai plus la prochaine fois….

Côté vin, j’ai trouvé une délicieuse bouteille du château de Camarsac. D’abord, parce que l’étiquette et la bouteille allaient parfaitement dans les couleurs du thème. Et bien oui, c’est assez rare de trouver du 100% noir et doré en terme de packaging (et comme on est des filles, autant prendre la bouteille qui va avec la tenue !). Et ensuite (il faut l’avouer) parce que c’est la cuvée du Prince noir et nous, on est des princesses, alors… L’histoire viendrait du fait que ce fameux Prince (Edouard de Woodstock) aida de son influence et de son argent pour la construction du château. Ce vin est rond, tannique, épicé et fruité. Très agréable pour notre petit palais il est, comme le montrait déjà si bien sa bouteille, esthétique, élégant et raffiné. Ses quelques notes de vanille m’envoûtent et me rappellent que la vie est trop courte pour en boire du mauvais.

Quand on vous le disait qu’on aimait ça, les Princes !